présentation


Le Laboratoire de la contre-performance, collectif d’artistes et chercheur·e·s fondé en 2014, interroge les fondements, les artifices, les rituels, les mythes et le quotidien du geste artistique. Ses recherches théoriques et empiriques portent sur ce que l’on nomme dans l’art la « performance » et explorent, par la « contre-performance », ses origines fictives et son destin parodique. Les actions avec objets proposées par ce laboratoire, exécutées par des figures subalternes d’« hôtesses », relèvent d’une didactique de l’absurde. Intervenant tout à la fois dans des structures artistiques (Musée Picasso, Musée de la chasse et de la nature, musée Cognacq-Jay, Point éphémère à Paris, Générateur à Gentilly) et des espaces de recherche (colloques, journées d’étude), le Laboratoire de la contre-performance tend à investir des formats hybrides de transmission du savoir tels que la conférence-performance. Montages d’images et jeux sur la matérialité de la voix, en affectant la réception des contenus, tissent alors des fictions politiques.