performance IMAVI au Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc
18 septembre 2021 à l'occasion des Journées du Matrimoine organisées avec HF Bretagne
Dans l’espace du musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc, le Laboratoire de la contre-performance convie à une visite en actes de certaines œuvres de la collection. Avec L’IMAVI (interface mobile d’auscultation virtuelle des images), les représentations du féminin pourraient bien apparaitre sous un nouveau jour.
exposition en ligne du Kit Cabaret conceptuel
Capsule sonore de présentation du Laboratoire de la contre-performance :
Commissariat : Mathilde Chauvel, Caroline Dejoie, Isaline Dupond Jacquemart, Manon Lecaplain et Mathilde Leïchlé (Atelier - Corps, genre, arts)
performance IMAVI vendredi 6 mars 2020 à partir de 19h
Yellow Cube Gallery
78 rue du Dessous des Berges, 75013 Paris
https://www.facebook.com/events/2576464555962636/
cabaret conceptuel
cabaret-conférence, env. 30 mn
avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des studiolabs
Week-end Focus (programmateur : David Dibilio), Point éphémère, 8 décembre 2019
avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des studiolabs
Week-end Focus (programmateur : David Dibilio), Point éphémère, 8 décembre 2019
Les recherches récentes du Laboratoire de la contre-performance mènent à penser que, contrairement à l’image frivole qui lui est couramment associée, le cabaret aurait, de tout temps, été un lieu de résistance, d’expression de la différence, de la marginalité. Pourquoi cet aspect a-t-il été effacé ? L’hypothèse du Laboratoire de la contre-performance est que, loin d’être un simple accessoire, la plume, emblème du cabaret, serait éminemment porteuse de sens. Elle aurait un pouvoir d’action, elle porterait en elle tous les possibles d’un empowerment féminin. La plume, subversive par excellence, représenterait un danger potentiel, que des siècles d’obscurantisme, auraient tenté de neutraliser. Il est nécessaire de remonter aux sources conceptuelles du cabaret, de revenir à ses origines méconnues, à ses traces pré-humaines, à sa forme archétypale fossilisée, pour souligner ses enjeux politiques. Pour cela, le Laboratoire de la contre-performance convie les spectateur·rice·s à prendre place à la table d’un cabaret-conférence où la prise de notes se fait à la lueur de la bougie et où le spectacle est relégué à un stand.
kit cabaret conceptuel ou comment devenir dépositaire d'un geste collectif
conférence-performance, env. 20 mn
Colloque L'œuvre multipliée au prisme de la collection et de l'archive (dir. : Océane Delleaux et Frédérique Lecerf),
Colloque L'œuvre multipliée au prisme de la collection et de l'archive (dir. : Océane Delleaux et Frédérique Lecerf),
Immanence Espace d'art, Paris, 19 mai 2019
présentation des Contre-archives le 7 mars 2019
Université de Lille, semaine de l'égalité femmes-hommes
Des hôtesses, prétendument missionnées par le Laboratoire de la contre-performance, restituent par le geste une hypothèse de recherche située dans un futur post-patriarcal où la performance artistique serait devenue une forme impossible à cerner. Seul un reenactment à partir de « contre-archives », objets pensés comme traces, aussi matérielles que factices, de performances emblématiques, serait à même de restaurer la fluidité rompue, par des siècles d’obscurantisme, entre les gestes du quotidien et ceux de l’art et de révéler, par-là, l’absolue suprématie des femmes dans ce domaine, et ce dès la Préhistoire.
atelier "activer des contre-archives" à l'ENS
le 18 mai 2018 dans le cadre de l'atelier Performer la pensée (org. Chloé Galibert-Lainé et Chloé Lavalette)
À partir de « contre-archives » aussi matérielles que factices, et par une expérimentation corporelle ou/et discursive, seront explorées les vertus d’un re-enactment iconoclaste et critique. Les participant·e·s peuvent apporter un objet déjà utilisé durant une performance ou susceptible de l’être, qui, en entrant en dialogue avec les objets des contre-archives, par associations d’idées, pourrait contribuer à l’activation d’un geste tout à la fois inédit et archaïque. Pour penser l’objet, moins comme trace ou outil de la performance, que comme moteur potentiel de l’action.
les contre-archives aux Beaux-arts de Paris
Reprise des contre-archives le 14 mai 2018 dans la cadre de la journée d'étude, "La performance, espace de visibilité pour les femmes artistes? " (org. Carole Halimi et Juliette Bertron en partenariat avec AWARE)
« La performance » : une pratique
artistique probablement venue d’un passé lointain, bien que la datation soit
incertaine, un objet d’étude complexe, dont on n’a pas réussi jusqu’à
présent à cerner la nature exacte. Son existence même n’a jamais été
démontrée scientifiquement. Le Laboratoire de
la contre-performance a pris le parti de
constituer des archives potentielles, permettant d’envisager des gestes
contre-performants, survivances possibles d’actions féminines, quotidiennes et
archaiques, capables de bouleverser notre vision de l’art. Pour une histoire
revisitée de la performance du point de vue du féminin invisibilisé, en
théories, en gestes et en chansons.
IMAVI au musée Cognacq-Jay
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2018, le Laboratoire de la contre-performance présente au Musée Cognacq-Jay son outil de médiation muséographique permettant de révéler les œuvres dans toute leur ambiguïté. Cette version inédite de l’IMAVI (interface mobile d’auscultation virtuelle des images) a été conçue en dialogue avec la collection du musée.
Avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des studiolabs.
Affublées de masques à voilettes et oreilles de lapin, des « hôtesses de l’art » dévoilent (au sens propre comme au sens figuré), d’un geste lent et mécanique, telles des automates, sur le corset muséographique qu’elles portent, des aspects de certaines œuvres classiques en les confrontant à des vues de performances d’artistes femmes. Évoluant dans l’espace du musée, à proximité des œuvres choisies, se fondant dans le décor, faisant oeuvres, ces présences fantomatiques interpellent silencieusement les spectateur·rice·s, manifestant, par les montages d’images dont elles sont porteuses, l’inconscient à l’œuvre dans ces représentations.
Affublées de masques à voilettes et oreilles de lapin, des « hôtesses de l’art » dévoilent (au sens propre comme au sens figuré), d’un geste lent et mécanique, telles des automates, sur le corset muséographique qu’elles portent, des aspects de certaines œuvres classiques en les confrontant à des vues de performances d’artistes femmes. Évoluant dans l’espace du musée, à proximité des œuvres choisies, se fondant dans le décor, faisant oeuvres, ces présences fantomatiques interpellent silencieusement les spectateur·rice·s, manifestant, par les montages d’images dont elles sont porteuses, l’inconscient à l’œuvre dans ces représentations.
atelier "cabaret conceptuel" à Paris 8 danse
dimanche 4 février 2018 dans le cadre des ateliers partagés
Quand l’imaginaire du cabaret croise le courant conceptuel, que se produit-il ? Que se passe-t- il lorsque le fantasme et les accessoires sont interrogés ? Par un travail sur le geste avec objets, sera expérimentée la notion de « cabaret conceptuel » : un cabaret d’auteur·e, plus que d’interprète, où l’expression de subjectivités diverses serait possible, où un geste connoté, mais non attendu, pourrait advenir dans le paradoxe. Cet atelier sera également une réflexion sur le passage d’une recherche par l’improvisation à une dimension spectaculaire.
IMAVI au Musée de la chasse et de la nature
À l'occasion de la Nuit des musées, le 20 mai 2017, le laboratoire de la contre-performance présente un outil muséographique d'un nouveau genre au Musée de la chasse et de la nature
(commissariat: Frédérique Lecerf)
Avec l’IMAVI (interface mobile d’auscultation virtuelle des images), les œuvres sont révélées dans toute leur ambiguïté. Grâce à cet outil de médiation culturelle interactif, les hôtesses du laboratoire vous accompagnent jusqu’au bout de la nuit à la découverte des dessous performatifs du mythe. Métamorphoses et animalisations ou l’irrésistible réification du corps féminin.
kit de connexion
Le Générateur, Gentilly, Frasq, rencontre de la performance
samedi 22 octobre 2016, 19h-minuit, dans le cadre du Cabaret de Pan Total (org. : Alain Snyers & Michel Giroud)
Un petit plot de
marquage placé près de l’oreille, des hôtesses, censées promouvoir un produit,
se font sibylles, le corps traversé par des mots jaillissant du souffle de
leurs corps : « Qui, kit, deux, conne, ex, scions… » (kit de
connexion). Ces morceaux de mots, comme trop longtemps retenus, sont expulsés
bruyamment. Les hôtesses se muent alors en caisses de résonance et leur
corps-objet devient transmetteur d’une subjectivité dissidente.
tutoriel de contre-performance
conférence-performance, env. 50 mn
projet accueilli en résidence au Point Ephémère, avril-mai 2016
avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des Studiolabs
présenté le 1er juin 2016 au Point éphémère à Paris dans le cadre du Festival des petites formes D cousues (programmateur: David Dibilio)
projet accueilli en résidence au Point Ephémère, avril-mai 2016
avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des Studiolabs
présenté le 1er juin 2016 au Point éphémère à Paris dans le cadre du Festival des petites formes D cousues (programmateur: David Dibilio)
La performance : un terme
vague définissant une chose et son contraire. Personne ne sait véritablement ce
que c’est. Au laboratoire de la contre-performance, nous nous interrogeons sur
les raisons d’un tel flottement et élaborons des stratégies de clarification. Nous avons opéré un choix terminologique radical :
« contre-performance » et proposons un tutoriel permettant à chacun·e d’y accéder. Pour une histoire revisitée de la performance féminine des années 1960-1990, en théories, en gestes et en chansons.
© J. Brody/Point éphémère |
Une démonstration en trio avec un
diaporama relatant les fondements historico-socio-culturels des recherches du
laboratoire. Une présentation des objets nécessaires (OCP : objets
contre-performants) aux actions contre-performatives. Un discours explicatif,
mêlant le geste à la parole, permettant aux spectateurs de mieux entrevoir le
potentiel artistique, théorique et subversif de chaque objet.
les contre-archives
projet lié au tutoriel de contre-performance
forme courte (env. 20 mn) présentée en sortie de résidence
vendredi 6 mai 2016, 19h30, Point Ephémère, Paris
article d'Audrey Santacroce : La performance au service du féminisme, I/O La gazette des festivals, n° 29, mai 2016
Au laboratoire de la contre-performance (LCP), sont archivés, et occasionnellement présentés, des objets de contre-performances à venir, lesquels dialoguent avec leurs homologues historiques. Il s’agit d’archives potentielles, activant la projection d’actions possibles et la survivance de gestes contre-performatifs, parfois archaïques. Des présentatrices proposent des contre-démonstrations ayant pour but de sensibiliser le public à la nécessité de préserver ces contre-archives.
la performance, la femme, en Chine, en France, de la Préhistoire à nos jours : perspectives sociales, artistiques et politiques
conférence-performance au Musée de la Chasse et de la Nature
dimanche 14 juin 2015
dans le cadre de l'après-midi d'études La performance est-elle BIO ? organisée par Frédérique Lecerf et le collectif DQVTM
Un diaporama en
boucle diffuse des vues de performances d’artistes femmes en Chine et en France
ainsi que des figures féminines (et féministes) emblématiques et des
représentations de gestes féminins (d’empowerment mais aussi de soumission) dans l’art de ces deux
pays. La conférence se fait allongée, le discours à trois
voix témoigne
de registres divers de conscience féministe : un propos théorique sur la
place des femmes dans l’art ; un rappel des faits historiques et sociaux
importants pour les femmes en Chine et en France ; une liste des tâches
ménagères généralement dévolues aux femmes. Les mots se
superposent, les images défilent : collisions, sauts temporels, libres
associations. Pour ne plus savoir où commence la performance.
vue de la performance, © Clara Mill Photography |
kit d'inauguration, mode d'emploi
extraits vidéo
Kit d’inauguration,
mode d’emploi est
une mise en scène d’un rituel politique galvaudé (l’inauguration), la parodie
d’un discours officiel mais aussi des utopies participatives travaillant le
champ de la performance. L’inauguration
est ici pensée comme un dispositif performatif, un rituel social de partage, un
rassemblement, un moment collectif. Quelques
incontournables de l’inauguration sont effacés, comme la personnalité politique
et la prise de parole directe, pour ne laisser que le dispositif, les gestes,
et le lieu. Les hôtesses activent une inauguration factice mais non moins
réduite à son essence même. Se joue alors un rituel de l’autorité exécuté par
de simples subalternes, les écharpes désignant moins des personnalités
importantes qu’un rôle typique de femme objet. Les hôtesses
« faisant » l’inauguration (inaugurant leurs corps), mènent à
s’interroger sur la place des femmes dans l’institution muséale, sur les
figures féminines réifiées qui l’habitent : femmes-supports de
représentations, caryatides ornant l’architecture, femmes-objets dans une
fonction décorative.