performance IMAVI au Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc

18 septembre 2021 à l'occasion des Journées du Matrimoine organisées avec HF Bretagne

Dans l’espace du musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc, le Laboratoire de la contre-performance convie à une visite en actes de certaines œuvres de la collection. Avec L’IMAVI (interface mobile d’auscultation virtuelle des images), les représentations du féminin pourraient bien apparaitre sous un nouveau jour.

© Silvia Carboni
© Silvia Carboni

© Silvia Carboni


exposition en ligne du Kit Cabaret conceptuel

Capsule sonore de présentation du Laboratoire de la contre-performance :


Commissariat : Mathilde Chauvel, Caroline Dejoie, Isaline Dupond Jacquemart, Manon Lecaplain et Mathilde Leïchlé (Atelier - Corps, genre, arts)




















cabaret conceptuel

cabaret-conférence, env. 30 mn
avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des studiolabs
Week-end Focus (programmateur : David Dibilio), Point éphémère, 8 décembre 2019

Les recherches récentes du Laboratoire de la contre-performance mènent à penser que, contrairement à l’image frivole qui lui est couramment associée, le cabaret aurait, de tout temps, été un lieu de résistance, d’expression de la différence, de la marginalité. Pourquoi cet aspect a-t-il été effacé ? L’hypothèse du Laboratoire de la contre-performance est que, loin d’être un simple accessoire, la plume, emblème du cabaret, serait éminemment porteuse de sens. Elle aurait un pouvoir d’action, elle porterait en elle tous les possibles d’un empowerment féminin. La plume, subversive par excellence, représenterait un danger potentiel, que des siècles d’obscurantisme, auraient tenté de neutraliser. Il est nécessaire de remonter aux sources conceptuelles du cabaret, de revenir à ses origines méconnues, à ses traces pré-humaines, à sa forme archétypale fossilisée, pour souligner ses enjeux politiques. Pour cela, le Laboratoire de la contre-performance convie les spectateur·rice·s à prendre place à la table d’un cabaret-conférence où la prise de notes se fait à la lueur de la bougie et où le spectacle est relégué à un stand.






kit cabaret conceptuel ou comment devenir dépositaire d'un geste collectif

conférence-performance, env. 20 mn
Colloque L'œuvre multipliée au prisme de la collection et de l'archive (dir. : Océane Delleaux et Frédérique Lecerf),
Immanence Espace d'art, Paris, 19 mai 2019




présentation des Contre-archives le 7 mars 2019

Université de Lille, semaine de l'égalité femmes-hommes

Des hôtesses, prétendument missionnées par le Laboratoire de la contre-performance, restituent par le geste une hypothèse de recherche située dans un futur post-patriarcal où la performance artistique serait devenue une forme impossible à cerner. Seul un reenactment à partir de « contre-archives », objets pensés comme traces, aussi matérielles que factices, de performances emblématiques, serait à même de restaurer la fluidité rompue, par des siècles d’obscurantisme, entre les gestes du quotidien et ceux de l’art et de révéler, par-là, l’absolue suprématie des femmes dans ce domaine, et ce dès la Préhistoire.



atelier "activer des contre-archives" à l'ENS

le 18 mai 2018 dans le cadre de l'atelier Performer la pensée (org. Chloé Galibert-Lainé et Chloé Lavalette)


À partir de « contre-archives » aussi matérielles que factices, et par une expérimentation corporelle ou/et discursive, seront explorées les vertus d’un re-enactment iconoclaste et critique. Les participant·e·s peuvent apporter un objet déjà utilisé durant une performance ou susceptible de l’être, qui, en entrant en dialogue avec les objets des contre-archives, par associations d’idées, pourrait contribuer à l’activation d’un geste tout à la fois inédit et archaïque. Pour penser l’objet, moins comme trace ou outil de la performance, que comme moteur potentiel de l’action.

les contre-archives aux Beaux-arts de Paris

Reprise des contre-archives le 14 mai 2018 dans la cadre de la journée d'étude, "La performance, espace de visibilité pour les femmes artistes? " (org. Carole Halimi et Juliette Bertron en partenariat avec AWARE)

« La performance » : une pratique artistique probablement venue d’un passé lointain, bien que la datation soit incertaine, un objet d’étude complexe, dont on n’a pas réussi jusqu’à présent à cerner la nature exacte. Son existence même n’a jamais été démontrée scientifiquement. Le Laboratoire de la contre-performance a pris le parti de constituer des archives potentielles, permettant d’envisager des gestes contre-performants, survivances possibles d’actions féminines, quotidiennes et archaiques, capables de bouleverser notre vision de l’art. Pour une histoire revisitée de la performance du point de vue du féminin invisibilisé, en théories, en gestes et en chansons. 





IMAVI au musée Cognacq-Jay


À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2018, le Laboratoire de la contre-performance présente au Musée Cognacq-Jay son outil de médiation muséographique permettant de révéler les œuvres dans toute leur ambiguïté. Cette version inédite de l’IMAVI (interface mobile d’auscultation virtuelle des images) a été conçue en dialogue avec la collection du musée. 
Avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des studiolabs.

Affublées de masques à voilettes et oreilles de lapin, des « hôtesses de l’art » dévoilent (au sens propre comme au sens figuré), d’un geste lent et mécanique, telles des automates, sur le corset muséographique qu’elles portent, des aspects de certaines œuvres classiques en les confrontant à des vues de performances d’artistes femmes. Évoluant dans l’espace du musée, à proximité des œuvres choisies, se fondant dans le décor, faisant oeuvres, ces présences fantomatiques interpellent silencieusement les spectateur·rice·s, manifestant, par les montages d’images dont elles sont porteuses, l’inconscient à l’œuvre dans ces représentations.
© Liliane Cima

© J-B Woloch-Musée Cognacq-Jay

© Liliane Cima

atelier "cabaret conceptuel" à Paris 8 danse

dimanche 4 février 2018 dans le cadre des ateliers partagés

Quand l’imaginaire du cabaret croise le courant conceptuel, que se produit-il ? Que se passe-t- il lorsque le fantasme et les accessoires sont interrogés ? Par un travail sur le geste avec objets, sera expérimentée la notion de « cabaret conceptuel » : un cabaret d’auteur·e, plus que d’interprète, où l’expression de subjectivités diverses serait possible, où un geste connoté, mais non attendu, pourrait advenir dans le paradoxe. Cet atelier sera également une réflexion sur le passage d’une recherche par l’improvisation à une dimension spectaculaire.

IMAVI au Musée de la chasse et de la nature

À l'occasion de la Nuit des musées, le 20 mai 2017, le laboratoire de la contre-performance présente un outil muséographique d'un nouveau genre au Musée de la chasse et de la nature
(commissariat: Frédérique Lecerf)

Avec l’IMAVI (interface mobile d’auscultation virtuelle des images), les œuvres sont révélées dans toute leur ambiguïté. Grâce à cet outil de médiation culturelle interactif, les hôtesses du laboratoire vous accompagnent jusqu’au bout de la nuit à la découverte des dessous performatifs du mythe. Métamorphoses et animalisations ou l’irrésistible réification du corps féminin.
© Frédérique Lecerf
© Frédérique Lecerf
© Frédérique Lecerf

© Frédérique Lecerf





















kit de connexion

Le Générateur, Gentilly, Frasq, rencontre de la performance

samedi 22 octobre 2016, 19h-minuit, dans le cadre du Cabaret de Pan Total (org. : Alain Snyers & Michel Giroud)

Un petit plot de marquage placé près de l’oreille, des hôtesses, censées promouvoir un produit, se font sibylles, le corps traversé par des mots jaillissant du souffle de leurs corps : « Qui, kit, deux, conne, ex, scions… » (kit de connexion). Ces morceaux de mots, comme trop longtemps retenus, sont expulsés bruyamment. Les hôtesses se muent alors en caisses de résonance et leur corps-objet devient transmetteur d’une subjectivité dissidente.



© Charles Dreyfus


avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des Studiolabs 


université d'été 2016 au château d'Écouen

exercice sibyllin

tutoriel de contre-performance

conférence-performance, env. 50 mn
projet accueilli en résidence au Point Ephémère, avril-mai 2016
avec le soutien de la Ménagerie de verre dans le cadre des Studiolabs
présenté le 1er juin 2016 au Point éphémère à Paris dans le cadre du Festival des petites formes D cousues (programmateur: David Dibilio)























La performance : un terme vague définissant une chose et son contraire. Personne ne sait véritablement ce que c’est. Au laboratoire de la contre-performance, nous nous interrogeons sur les raisons d’un tel flottement et élaborons des stratégies de clarification. Nous avons opéré un choix terminologique radical : « contre-performance » et proposons un tutoriel permettant à chacun·e d’y accéder. Pour une histoire revisitée de la performance féminine des années 1960-1990, en théories, en gestes et en chansons.
© J. Brody/Point éphémère

Une démonstration en trio avec un diaporama relatant les fondements historico-socio-culturels des recherches du laboratoire. Une présentation des objets nécessaires (OCP : objets contre-performants) aux actions contre-performatives. Un discours explicatif, mêlant le geste à la parole, permettant aux spectateurs de mieux entrevoir le potentiel artistique, théorique et subversif de chaque objet.


les contre-archives


projet lié au tutoriel de contre-performance
forme courte (env. 20 mn) présentée en sortie de résidence
vendredi 6 mai 2016, 19h30, Point Ephémère, Paris
article d'Audrey Santacroce : La performance au service du féminisme, I/O La gazette des festivals, n° 29, mai 2016




Au laboratoire de la contre-performance (LCP), sont archivés, et occasionnellement présentés, des objets de contre-performances à venir, lesquels dialoguent avec leurs homologues historiques. Il s’agit d’archives potentielles, activant la projection d’actions possibles et la survivance de gestes contre-performatifs, parfois archaïques. Des présentatrices proposent des contre-démonstrations ayant pour but de sensibiliser le public à la nécessité de préserver ces contre-archives.

la performance, la femme, en Chine, en France, de la Préhistoire à nos jours : perspectives sociales, artistiques et politiques

conférence-performance au Musée de la Chasse et de la Nature
dimanche 14 juin 2015
dans le cadre de l'après-midi d'études La performance est-elle BIO ? organisée par Frédérique Lecerf et le collectif DQVTM



Un diaporama en boucle diffuse des vues de performances d’artistes femmes en Chine et en France ainsi que des figures féminines (et féministes) emblématiques et des représentations de gestes féminins (d’empowerment mais aussi de soumission) dans l’art de ces deux pays. La conférence se fait allongée, le discours à trois voix témoigne de registres divers de conscience féministe : un propos théorique sur la place des femmes dans l’art ; un rappel des faits historiques et sociaux importants pour les femmes en Chine et en France ; une liste des tâches ménagères généralement dévolues aux femmes. Les mots se superposent, les images défilent : collisions, sauts temporels, libres associations. Pour ne plus savoir où commence la performance.

vue de la performance, © Clara Mill Photography

kit d'inauguration, mode d'emploi

performance dans le cadre du festival Nomade, organisé par la Mairie du 3e arrondissement de Paris, en partenariat avec le Musée Picasso, 14 juin 2015
extraits vidéo




Kit d’inauguration, mode d’emploi est une mise en scène d’un rituel politique galvaudé (l’inauguration), la parodie d’un discours officiel mais aussi des utopies participatives travaillant le champ de la performance. L’inauguration est ici pensée comme un dispositif performatif, un rituel social de partage, un rassemblement, un moment collectif. Quelques incontournables de l’inauguration sont effacés, comme la personnalité politique et la prise de parole directe, pour ne laisser que le dispositif, les gestes, et le lieu. Les hôtesses activent une inauguration factice mais non moins réduite à son essence même. Se joue alors un rituel de l’autorité exécuté par de simples subalternes, les écharpes désignant moins des personnalités importantes qu’un rôle typique de femme objet. Les hôtesses « faisant » l’inauguration (inaugurant leurs corps), mènent à s’interroger sur la place des femmes dans l’institution muséale, sur les figures féminines réifiées qui l’habitent : femmes-supports de représentations, caryatides ornant l’architecture, femmes-objets dans une fonction décorative.






action inaugurale

posté par Yasmine Valsons, 24 décembre 2014, Sainte Adèle 
posté par Claire Nessens, 21 décembre 2014, Hiver
posté par Ana Gaguebuse, 16 décembre 2014, Ste Alice